Ce pavillon de week-end se raccroche à une « Idée » formelle que justifie un programme très souple ; en effet, celui-ci n’est pas soumis aux contraintes de l’habitabilité quotidienne. Il ne s’agit ni d’un temple, ni d’une serre, mais bien d’une sorte de profil architectonique précis, adossé à un site verdoyant au-dessus d’une vallée.
Le plan est tracé suivant une géométrie parfaite : un carré délimité par 6 colonnes dans lequel l’espace d’usage est réparti. En élévation, un parallélépipède surmonté d’un fronton totalement vitré. Le tout est couvert d’une toiture à doubles versants légèrement débordante, supportée par 3 fermes en acier d’une extrême finesse. Chacune d’elles repose sur 3 points d’appui. La toiture semble suspendue. Lumière et nature sont présentes de part et en part de l’habitation. Un axe longitudinal de distribution s’étend de la double porte vitrée centrale, à l’aplomb de l’entrée, jusqu’à son homologue, ouvrant sur la terrasse.
Accent architectural entre la colline verte et la vallée, ce pavillon dévoile l’intérêt porté à une structure métallique élégante et légère, à la géométrie parfaite d’un plan et à la transparence lumineuse d’un espace intérieur.